LES GRANDS TRAVAUX DU XIXeme SIECLE

Durant le dernier tiers du XIXe siècle, le village de Cadouin, à l’image du reste du Périgord, a connu le syndrome de la modernité. Le progrès s’est immiscé dans la vie des bourgs, entraînant parfois d’importants bouleversements.

 

 

 

 

 

Et le rail arriva...

 

À la fin du XIXe siècle, s’installe à quelques kilomètres de Cadouin, près du bourg de Cabans, un noeud ferroviaire né du développement rapide du train à travers presque toutes les contrées françaises. Il est à la croisée des lignes Bordeaux /
Sarlat et Agen / Paris. Autour de cette gare, nouveau lieu de circulation et
d’échanges des marchandises, s’implante une ville nouvelle :LE BUISSON.

 

Cadouin, jusqu’alors chef-lieu de canton, perd progressivement ses commerces et ses services, aidé en cela par l’exode rural de l’entre-deux-guerres. Observez la grande bâtisse située près de La Poste. C’était la gendarmerie ! Elle fut transférée au Buisson en 1937. À cette époque, les gendarmes montaient encore à cheval ; l’écurie était sur la gauche du bâtiment : c’est inscrit sur la porte.

 

 

... Et la halle voyagea de quelques mètres !

Cette magnifique halle, qui accueille depuis toujours les foires et les marchés, fut financée par Louis XI. Elle date de la fin du XVe siècle.
Elle devait permettre le renouveau économique et commercial de Cadouin après
les dommages de la Guerre de Cent Ans. À l’origine rectangulaire, elle fut raccourcie d’une travée en 1866, lors de son glissement vers le sud précédement évoqué.